ADIME/FRANCE, ADIME/MALI, EAE ASBL et la migration
Ramata Michel a déposé un concept, une idée sur la table. Ensuite, elle est allée vers les immigrés en Belgique. Elle a invité à agir ensemble et vite pour la migration légale dans un sens (Sud-Nord) comme dans l’autre sens (Nord-Sud).
Depuis, ADIME/France d’abord, ADIME/Maili ensuite, ont rejoint l’EAE ASBL. La collaboration marche bien et nous sommes particulièrement impressionner par la manière dont les maliens, de la diaspora comme ceux du Mali, s’implique financièrement !
La complexité et l’ampleur du problème sont tels qu’il faille se donner du temps. Certaines administrations commencent à se convaincre du rôle que nous pourrions jouer dans la sédentarisation de ceux qui forment des projets de migration aventurières, risquées, mortelles…
À cause du COVID-19, nous avons reporté pour la 3ème fois notre 3ème rencontre de Bruxelles et Paris. Il devrait se tenir du 24 décembre 2020 au 10 janvier 2021, si tout marche bien. 4 officiels maliens et non plus 6 comme initialement prévu, seront au rendez-vous.
Au centre des discussions : comment dissuader nos populations à recourir à la migration clandestine pour se concentrer sur le développement local ; et en même temps, comment rendre fluide la circulation de personnes occupées entre nos pays pour le partage de nos valeurs ?
Le billet du président de EAE
Le premier rapport de l’opération Sucré à Ugalu, près de Jupugulo, donnait 9,71 €/vendeur/jour de productivité. C’est trois fois la moyenne de ce qui se paierait dans la région à un vendeur. Malgré cela, un rapport chiffré hebdomadaire du 14/11/2020 ne nous est pas parvenu ; sinon qu’un « Tout évolue bien » !
L’opération viande, testée 4 fois, menée par 4 personnes à chaque fois, a permis d’atteindre 11,79 €/vendeur/jour, à Nyalebe, village également proche de Jupugulo. C’est quatre fois ce que paie les employeurs dans la région.
La capacité de participation de l’EAE ASBL au développement local en RDC rural n’est donc plus à démontrer et nous pouvons rendre grâce à Dieu qui répond à nos prières !
En janvier 2021, nous aurons le rapport du projet Agroalimentaire/Jupugulo, le seul qui nous vaudra près de 750 € d’investissement sur 5 mois de travail. Ici, étant complètement aux commandes, dans un travail collaboratif avec CBKP ASBL, nous attendons des résultats précis et – souhaitons-le – améliorés de la productivité dans ce domaine aussi.
Tous les autres projets sont démarrés avec moins de 300 €/projet ! L’investissement financier local est malheureusement à chaque fois nul, pas tant à cause de la pauvreté, comme le pensent faussement plusieurs, mais surtout à cause des égoïsmes, des parasitismes ambiants.
Notre réussite, en tant que ASBL voulue de droite, dépendra donc de notre capacité à rejeter ces antivaleurs qui ruinent nos localités.
Jupugulo : Nos mères travaillent… Où sont nos fils ?


Deuxième sarclage du champ de 1,7 ha mis en route par EAE ASBL/Jupugulo avec CBKP ASBL, une association locale de des mamans, des femmes.
1er rapport synthétique…
La vente des boissons sucrées, peut-elle avancer les Jupio ? Si oui, comment ?
Nous avons demandé les totaux de :
- Achats = 900.000 UGX.
- Frais = 45.000 UGX.
- Ventes = 1.200.000UGX.
Pour la période de test allant du 28 octobre 2020 à aujourd’hui, 2 novembre 2020. 6 jours de travail en tout.
Nous avons souhaité également connaître le total de la collation versée aux personnes engagées bénévolement dans ce projet-ci – comme dans les autres de l’EAE ASBL : 25.000UGX en tout !
La motivation y est : chez certains ; c’est indéniable…
Comment sécuriser ces projets qui pourraient changer des vies ?
La productivité reste très faible : 42.500 UGX/jour/vendeur ! Le défi reste donc grand et un soutien en idées peut avancer les choses à Jupio.
Un travail déliquat…
En dessous, il y a des oignons. À côté, il y a la fille qui veut sarcler aussi.
Comment créer de la production, de la productivité et de la compétitivité que nous souhaitons, nous EAE et CBKP ? Pas très loin, CODECO tue encore, même cette semaine…
Les défis sont énormes. Les solutions sont connues. Mais le peuple n’a pas encore réalisé le bon choix…
La boisson sucrée : c’est protestant !
À Ugalu, grâce à EAE ASBL, la population aura désormais son sucré à la porte et à un prix démocratique.

Deuxième sarclage…
À peine fini le premier sarclage : début du deuxième sarclage : *pour aérer les plantes*, selon notre partenaire CBKP ASBL et sans doute aussi en raison de l’étendue de 1,7 ha à sarcler par une équipe qui n’est pas toujours au complet…

CBKP ASBL ?
Ces dames, ces mamans, ne cessent de nous surprendre.
Une détermination, une fidélité dans la parole donnée, un ardeur au travail et une détermination qui surpprennent dans un contexte où nous voyons comment nous devons expliquer l’avantage de la vérité, du travail et du patriotisme. Surtout aux hommes (masculins) et aux jeunes…
Notre conclusion est tirée : s’il y a un développement à attendre de Jupio, c’est du côté des mamans qu’il faut miser.
Après le deuxième sarclage, Guillaume Munguriek Pithuwa remet une collation (?) tardive à la présidente de CBKP ASBL…

Cette après-midi, une importante réunion s’est tenue ayant pour but de voir si EAE ASBL et CBKP ASBL pourraient étendre leur collaboration à l’aide à trois femmes qui voudraient commercer du poisson pour le compte de CBKP ASBL, dans le cadre d’un développement communautaire.
L’opacité du partenaire CBKP ASBL – que nous croyons involontaire – nous renvoit à plus tard pour l’examen de la rentabilité du projet. EAE ASBL a proposé 3 semaines pour dégager un plan de travail qui soit clair pour les parties.
Ci-après un échantillon des mamans présentes à la réunion en ligne, sous WhatsApp, dans des conditions techniques toujours déplorables, mais auquelles nous apprenons à nous habituer…
