Compte-rendu de la réunion incidentelle – EAE ASBL/Bruxelles – EAE ASBL/Butembo
Date : Samedi 24/11/2018
Début : 13:31
Fin : 14:31 (Durée : 1:00)
Lieu : WhatsApp – Audio
Présents : Claude, Gloria, Graphèle.
Ordre du jour : –
Claude
Veut exprimer la doléance de Dolorose.
Recherche 1 $/h/personne, pour les formations.
L’assistant de Luotu veut connaître la philosophie de l’EAE ASBL et insiste pour parler à Graphèle après avoir parlé à Claude.
Gloria
Les agriculteurs voudraient savoir qui supporterait les effets d’un aléa climatique.
Déclare disposer des données pour le projet agroalimentaire qu’elle compte mettre à disposition une fois tout le travail bouclé.
Graphèle
Dolorose est victime de notre erreur d’appréciation de la clientèle pour les formations en gestion de projets de développement local. Pour démarrer correctement des formations qui s’autofinancent, notre étude a montré qu’il faut 90 inscrits au moins et en permanence sur toute l’année contrairement à la situation rencontrée sur terrain. Il faut donc que le centre ne mise plus que sur les formations et les conférences. Nous proposons l’organisation d’évènements, de la mendicité professionnelle : matches, mariages, visites des commerçants, autorités, églises, etc.
1 $/h/personne ne nous permettra pas d’aller dans la bonne direction. Il faut en effet alors 10 personnes par groupe pour avoir 10 $/h, ce qui ne permettrait pas de couvrir le défraiement du formateur et du gestionnaire, l’entretien de la salle ni pour le loyer. Qui pis est, notre salle ne peut contenir 10 personnes simultanément.
Kasereka de Luotu donne l’impression d’être intéressé, mais la réalité est autre. Nous sommes une ASBL des plus transparentes. Il a lu nos statuts, il s’est entretenu avec notre répondant local, il a reçu les appels manqués et messages de notre part et ne pose pas sa question ni par sms ni par audio. Alors qu’il prétend rechercher une information dont on se demande laquelle. Nous venons de le rappeler pour la troisième fois sans succès lui laissant un message auquel nous verrons s’il réagira cette fois-ci.
Si les agriculteurs attendent que l’EAE ASBL paient pour les caprices du climat, il faut attendre et mettre ce projet au frigo jusque quand ils seront prêts à payer pour un projet qui vise leur bien, mais dont ils veulent voir l’EAE ASBL porter la charge seule en cas de mauvaises récoltes. Notre principe demeure que le bénéficiaire paie le service lui rendu. On peut discuter sur le comment il paie. Ces agriculteurs ne proposent pas la prise en charge des dettes aux saisons favorables. Ils sont donc opportunistes dès le départ : il faut étudier d’autres types de rapports à eux : vente de semence, de services en cash. En attendant, travail dans un champ école qui soit nôtre et dont la fréquentation devrait être payante pour apprendre les bonnes pratiques culturales. Il viendra un moment où les cultures d’entreprises s’accorderont. Néanmoins prenons les données de terrain qui nous servirons à étoffer une autre offre à leur proposer, où nous veillerons à ce que tout soit payé au comptant. Pour soutenir l’initiative de Gloria, nous devrons étudier un autre mécanisme de financement.
Nous conseillons à Gloria d’encoder les données directement dans le nuage, au jour le jour. Si elle ne sait pas le faire, de les envoyer par sms suivant une formule déjà apprise au cours d’une formation que suivirent Claude, Dolorose et Moïse.